Vous sentez ?
Non, vous sentez pas ?
Si, si, humez l'atmosphère, dilatez vos narines et vous allez "voir" comment ça sent bon.
ça sent quoi ?
Ben l'excitation pardi. Parce que là, sans vous refaire le coup du compte à rebours et du J-100, J-50, force est de constater qu'on y est presque, que plus que 3 semaines et ciao, hasta la vista, Baby !!! (variante pour les gastronomes soustonnais : Hasta la vista, Batby !)
Et vous savez quoi, y a un truc auquel on n'avait pas pensé et qui s'avère très agréable : c'est les au revoir.
Ben ouais, on s'en était pas vraiment rendu compte, mais il y a plein de gens à qui - il faut - on a envie de - on n'imagine même pas partir sans - (rayer les mentions inutiles) dire au revoir. Pas qu'on soit des grands mondains ou des gens à la popularité démesurée, mais faut bien reconnaître qu'après toutes ces années, les cercles de relations personnelles, amicales ou professionnelles se sont considérablement élargis (la preuve, j'ai 12 amis sur Facebook !).
Le fait de partir est d'ailleurs un moment particulier pour s'interroger sur ses réseaux de connaissances. Quels sont ceux qui vont me manquer un peu, beaucoup, passionnément, à la folie... pas du tout ? Quels sont ceux avec qui ça ne changera rien parce qu'on ne les voit pas plus d'une fois par an ?
Bref, il y a plein de gens qu'on veut saluer, embrasser, remercier avant de partir, et quoi de mieux pour cela dans le pays de la bonne bouffe, que les bons vieux apéros, ou les traditionnels repas.
On s'y est donc attelés depuis la fin du mois d'avril, en vrais stakhanovistes du pastis (51 et landais).
Jugez plutôt, par exemple pour le grand week-end de l'Ascension :
- Mercredi soir, invitation à dîner chez mon meilleur client, devenu au fil des années un de mes meilleurs amis (ben ouais, parfois l'amitié surgit où on ne l'attend pas ; des années à se faire tondre par la grande distribution, s'engueuler pour des délais toujours trop courts, ça crée des liens !) avec quelques copains entrepreneurs.
- Jeudi midi, invitation à déjeuner chez Mon Pote avec mes compères (ou plutôt mes commères) du midi.
- Jeudi soir : tisane
- Vendredi, week-end de promo avec mes copains gadz'arts (départ 9 h du mat, retour 2 h du mat)
- Samedi et dimanche, déplacement en Dordogne dans la famille de Carole
Bilan du week-end : 1 350 km parcourus, 22 342 calories ingérées (chacun) et 2,2 kg en plus (chacun)
Et le pire (ou le meilleur), c'est que c'est comme ça tous les week-ends, c'est reparti tout pareil pour le week-end de Pentecôte, et ça durera jusqu'à notre départ.
On est bien content d'avoir fait un micro-régime en avril pour arriver affûtés sur la plage de Copacabana ; on avait perdu 350 g, et on a repris 4 kg. On est gras comme des loukoums (ou des andouillettes, c'est comme vous préférez).
On verra même pas notre string sur les plages brésiliennes, il sera caché par les plis du ventre .
En tout cas, ces moments sont toujours un grand plaisir, car ils témoignent tous d'une grande amitié d'une grande affection à notre égard.
Et pardon à ceux avec qui on n'aura pas le temps de partager un verre ; il aurait fallu qu'on démarre la tournée d'au revoir en février !!
Allez, à la vôtre !!!
PS : une grosse pensée pour notre petite chienne Zoé qui nous a quitté à 10 ans juste avant qu'on ne la quitte