Certains en redemandaient, les revoilà les jeux de mots pourris, mais promis, y en aura pas plus d’un par mois !
Passons rapidement sur la transition calamiteuse entre Paraty et Iguazu, qui a vu Carole tomber malade en montant dans le bus de nuit entre Paraty et Sao paulo (intoxication alimentaire ?) et passer 2 heures désastreuses dans les toilettes du bus, sachant que c’était une route de montagne et que le chauffeur voulait gagner une heure sur les 6 du voyage (ce qu’il réussira à faire). S’ensuivent 6 heures d’attente à l’aéroport de Sao Paulo (inutile de vous dire que c’était pas la grande forme) pour enfin prendre l’avion qui nous emmène sans encombres à Iguazu.
Passons rapidement également sur notre courte visite au Paraguay, dans la ville-frontière de Ciudad del Este – sorte de Pas de la Case à la puissance 10 – où nous avons emmené Louis choisir son cadeau d’anniv (finalement, il n’y trouvera rien). Seul intérêt de la visite dans cette ville-centre commercial, on y était pendant le 8e de finale Paraguay-Japon et sa séance de tirs au but, et l’engouement de Paraguayens n’avait rien à envier à celui des Brésiliens. Les scènes de liesse collective étaient belles à voir après la victoire (un peu comme vous avez dû en avoir en France... ah non, pardon, c’est vrai, on n’a pas gagné un match), mais nous nous sommes échappés avant que la liesse ne dégénère (alcool aidant).
Attardons-nous plutôt sur ce qui nous a attirés ici : les chutes de la rivière Iguazu (d’où le titre, pour ceux qui auraient pas encore compris). Les chutes sont frontalières entre Brésil et Argentine, et bien que nous logions côté argentin (pour des questions bassement budgétaires), nous commençons la visite par le côté brésilien. Un taxi nous emmène donc à l’entrée du parc, et là, stupeur (bon, je sais, ça ne va étonner qu’à moitié ceux qui me connaissent bien), j’ai oublié la CB et les sous dans la chambre d’hôtel. Heureusement, j’ai dans la poche juste assez de monnaie pour que Carole et les enfants puissent rentrer aux parc aux oiseaux le temps que le taxi me fasse repasser la frontière Brésilo-argentine 15 minutes après l’avoir franchie une première fois en sens inverse. Je récupère les sous, repasse au Brésil avec mon nouveau pote Joe, le taxi (heureusement qu’ils sont pas chers), récolte un tampon de plus sur mon passeport, et rejoins les enfants au bout d’une heure (je parcours le parc aux oiseaux en courant). Tout est en ordre, le parc aux oiseaux est très sympa, il y a des toucans magnifiques
et des perroquets qui répètent ceux que les enfants leur disent.
Il y en a même un qui me mange le chapeau !! Mais je le laisse faire, parce que je suis pas très rassuré (ce qui ne se voit pas sur la photo).
Direction le parc des chutes. Ce site est magique, magnifique, impressionnant, extraordinaire. Difficile de vous le décrire, alors je vais plutôt vous laisser regarder les photos et vidéos, qui malheureusement, ne rendent pas bien la puissance des éléments (un peu comme lorsque vous regardez une corrida, vous ne ressentez pas la force du toro, alors qu’assis dans les gradins de l’arène, vous pouvez la palper).
Nous avons ressenti une énorme émotion face à la force du site ; c’est vraiment un des sites les plus beaux au monde et un point d’orgue de notre voyage.
Nous poursuivons notre visite le lendemain par le côté argentin qui nous propose des vues magnifiques au plus près des cascades, mais nous ne ressentons pas les mêmes sensations que la veille au cœur des chutes.
Ces derniers jours resteront gravés en nous ; nous avons été vraiment très impressionnés.
Et maintenant, en route vers Buenos Aires avec notre premier grand voyage en bus (17 heures de route entre jeudi 19 heures et vendredi midi).
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